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Montceau-les-Mines

D'hier à aujourd'hui

Plus jeune commune de Saône-et-Loire, l’histoire de Montceau-les-Mines est indissociable de celle de l’exploitation du charbon et de l’essor industriel de toute la région à partir de la fin du XVIIIe siècle. Cette activité, désormais éteinte, a laissé de nombreuses traces dans la ville et dans la mémoire de ses habitants.

Montceau et les mines de Blanzy

L'histoire du bassin minier

Ici, le paysage urbain a été complètement transformé au cours des deux derniers siècles. À l’aube de la révolution industrielle, le petit hameau du « Montceau » composé de seulement quelques fermes et d’une auberge voit sa destinée bouleversée par les richesses naturelles de son sous-sol, la construction en 1783 du canal du Centre reliant la Saône à la Loire, puis le transfert de la Compagnie des Mines de Blanzy, village voisin.

Dès les années 1820, l’entreprise choisit de s’installer en bordure du canal qui est alors la principale voie de communication pour le transport du charbon. Les puits d’extraction, ateliers et usines prolifèrent, l’économie prospère et la population s’accroit fortement. L’exploitation des mines entraine le besoin de loger la main-d’œuvre et de construire une ville à proximité des puits. La ville de Montceau-les-Mines est donc officiellement fondée en 1856.

Les Chagot

Une famille à la tête des houillères

Un temps propriétaire des usines du Creusot, la famille Chagot est surtout connue pour être à l’origine de la ville de Montceau-les-Mines. C’est Jules Chagot qui fonde la Compagnie des Mines de Houille de Blanzy en 1833 et, lorsque la ville est créée en 1856, c’est son neveu Léonce Chagot qui en devient le premier maire. Pendant plusieurs décennie, le destin de cette famille, le développement de l’entreprise et la construction de la ville seront étroitement liés.

Tout comme les Schneider du Creusot, les Chagot mettent en place une politique paternaliste : la mine est à l’origine de la construction des logements des mineurs, des églises, du premier hôpital et des premières écoles. En moins de 50 ans, la ville passe de 2300 habitants à sa fondation à près de 29000 en 1901.

Pourtant, au tournant du XXe siècle, la contestation sociale monte et les grandes grèves des mineurs marqueront durablement les mémoires.

 

Et aujourd'hui ?

Une mémoire minière préservée

À partir des années 1950, on commence à exploiter le charbon dans des carrières à ciel ouvert appellées « découvertes ». L’extraction souterraine s’arrête en 1992, le bassin minier entame alors sa reconversion. Puis, en 2000, la mine ferme définitivement. L’ancienne zone d’exploitation est progressivement réaménagée, laissant place à un vaste parc paysager, tandis que les anciens bureaux et ateliers ont été convertis en pôle culturel au sein d’un nouveau quartier.

Aujourd’hui, Montceau et son agglomération offrent un visage bien différent de l’image que l’on se fait d’une ville minière : un centre-ville ouvert sur le canal et son port de plaisance, des façades colorées et une vie culturelle riche.

La mémoire de la mine est préservée à travers des monuments et sites emblématiques, comme le Musée de la Mine, situé à Blanzy, le bâtiment du syndicat des mineurs, les cités minières qui constituent de nombreux quartiers de la ville. Autant de facettes à découvrir en visitant Montceau-les-Mines.

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